Mon interview

Présentation de M. Laurent HARDUIN, nouvel échevin.

Laurent Harduin est bien connu dans la cité des Hurlus pour son implication dans de nombreuses associations locales et culturelles. Homme de théâtre, il fonde en 2008 l’asbl « Fous Rires Garantis » qui propose des spectacles d’humour à petits prix… Intéressé très tôt par la politique, l’humaniste a intégré dernièrement le Collège Communal. Rencontre….

Parlez-nous brièvement de votre parcours politique

Adolescent je militais déjà auprès de Jean-Pierre Detremmerie mais c’est en 2006 que je me présente pour la première fois face aux électeurs lors du scrutin communal. En 2012, avec 733 voix de préférence, je suis élu et j’entre ainsi au Conseil communal.
En juillet 2014, je succède à Kathy Valcke à la Présidence de la société de Logement avant de prêter serment dernièrement comme nouvel échevin de la Ville de Mouscron.

Laurent Harduin, dans quel état d’esprit prêtiez-vous serment ce 2 octobre dernier ?

L.H. : Comme tous les Mouscronnois, j’étais encore sous le choc de ce qui s’était passé… J’aurai évidement préféré prêter serment au lendemain des prochaines élections. Devant Alfred et m’assoir aux côtés de Damien… Le sort en a décidé autrement.
Leur travail quotidien et leur implication sacerdotale sont de véritables exemples. C’est une source de motivation qui m’inspire au quotidien dans mes nouvelles fonctions.

Vous avez entre autres les compétences de l’Etat Civil, la population. Comment abordez-vous ces matières ?

L’Etat civil et la population sont des services que je connais pour y avoir travaillé également. Le service aux citoyens reste une de mes priorités. Ainsi, un maximum de documents légaux est désormais téléchargeable. Pour les autres démarches, un système de gestion de file et de prise de rendez-vous par internet vient d’être mis sur pied. De quoi simplifier la vie de nos concitoyens…

Avec le service informatique on peut également imaginer de renforcer les outils de communication tant au service de l’administration qu’à l’adresse du public extérieur.

Autre pôle important que vous gérez dorénavant c’est celui du développement commercial et innovation. Un nouveau défi en perspective ?

L.H. : Je suis issu d’une famille d’indépendants, je l’ai été moi-même pendant plusieurs années. Dans une grande partie de ma vie professionnelle, j’ai eu l’opportunité de travailler auprès des commerçants. C’’est donc un secteur que je connais et pour lequel je suis prêt à défendre les intérêts. Plus que jamais, le commerce a besoin de se sentir soutenu. Avec le Schéma de développement, j’ai d’emblée pu travailler sur de beaux projets de dynamisation. La mise en œuvre du « Créashop » ou le « placemaking » de la rénovation urbaine en sont de beaux exemples…